Sommaire:

Tésor de l'île-aux-chêne


Le club des 27

Les cité d'or

Le Sansit, diamant jaune




1.Tésor de l'île-aux-chêne

C'est l'Ile mystérieuse. On y cherche un trésor depuis deux siècles. On sait où chercher. Mais après plus de 200 ans de fouilles avec des techniques de plus en plus perfectionnées, plusieurs faillites et quelques morts, on ne sait toujours pas qui a caché quoi sur Oak Island, l'Ile-aux-Chênes.


C'est la plus bizarre des "îles au trésor" de la planète. D'ordinaire, les chercheurs savent ce qu'ils cherchent: un galion coulé avec telle cargaison. Tout ce qu'ils ignorent, c'est où chercher. Dans le cas de la petite Ile-aux-Chênes, au large de la Nouvelle-Ecosse, c'est le contraire: on sait où se trouve le "trésor". Mais on n'a pas l'ombre d'une idée de ce qu'il contient. Et surtout, on ignore qui a pu construire le système de pièges le plus ingénieux qu'une île au trésor ait jamais renfermé.

Au début, ça semblait facile: en 1795, Daniel McGinnis, un adolescent habitant sur le continent, qui s'amusait à chasser la perdrix dans cette île inhabitée, aperçoit une poulie de navire pendue à une branche de chêne. Juste au-dessous, il remarque une légère dépression du sol, comme si on avait rebouché un trou. Persuadé qu'il s'agit d'un trésor laissé par les pirates, il court prévenir deux copains.

À quelques pieds de profondeur, ils rencontrent une rangée de dalles (flagstones ); ils l'enlèvent et continuent à creuser. À trois mètres (dix pieds), c'est une deuxième plate-forme, faite de billes de chêne (oak ). Ils l'enlèvent et continuent à creuser.

Et ça continue ainsi pendant des jours. A six mètres (20 pieds), nouvelle plate-forme en chêne. À neuf mètres (30 pieds), une autre. Et sous elle, toujours cette terre tassée, avec de l'argile et des roches. Les garçons comprennent que ces plates-formes servent à se partager le poids des tonnes de terre. Sauf que neuf mètres de profondeur, c'est trop pour eux.

Ils abandonnent donc, et les choses en restent là pendant près de dix ans. Jusqu'en 1804...



2.Le club des 27

Peut-être que vous n’avez jamais entendu parler du “club des 27”, mais ce qui est étonnant de ce club c’est que ses membres sont tous morts à l’âge de 27 ans et ont tous fait partie de la communauté artistique mondiale.

Fondateur malgré lui du club des 27

Le légendaire Robert JohnsonLe premier à partir le bal du club des 27, n’est nul autre que “Robert Leroy Johnson” dont la date de sa naissance remonte au 8 mai 1911 à Hazlehurst au Mississippi et celle de sa mort le 16 août 1938 à Greenwood dans le même état. Robert Johnson était un guitariste et chanteur de blues américain. Sa mort est survenue dans des circonstances troublantes et mystérieuses. Beaucoup de personnes de l’époque pensent qu’il a été empoisonné par un mari jaloux, d’autres disent que la syphilis l’a emmené dans sa tombe et certains parlent d’une pneumonie. Robert Johnson fut le premier d’une série d’artistes morts à l’âge de 27 ans.

 

Le club des 27 accueille aussi Jimi

James Marshall Hendrix, connu sous le nom de “Jimi Hendrix” est né le 27 novembre 1942 à Seattle aux États-Unis. Décédé à l’âge de 27 ans d’une overdose de médicament le 18 septembre 1970 à Londres en Angleterre. Selon les dire de “James Tappy Wright” son ancien associé, Jimi Hendrix aurait été tué par Michael Jeffery en lui faisant prendre de force des médicaments et des boissons alcoolisées.

Un autre qui avait une brillante carrière devant lui, “Brian Jones” de son vrai nom Lewis Brian Hopkin Jones, décédé à l’âge de 27 ans. Brian est né le 28 février 1942 à Cheltenham Gloucestershire en Angleterre et est décédé le 3 juillet 1969 à Hartfield Sussex. Fondateur du groupe rock les Rolling Stones avec qui il a joué de 1962 à 1969, il évoluait dans l’ombre de Mick Jagger et de Keith Richards. Brian Jones étant aux prises avec de sérieux problèmes de drogue et de vie sentimentale, s’est vu obligé de quitter les Rolling Stones en juin 1969. Un mois après son départ, on le retrouve mort dans sa piscine.

Janis et Jim illustres membres du club des 27

La chanteuse de blues Janis Joplain le club des 27Qui ne connaît pas “Janis Lyn Joplin”, chanteuse de blues folk américaine née le 19 janvier 1943 à Port Arthur au Texas. Surnommée la « Mama cosmique », cette artiste rebelle est décédée d’une surdose d’héroïne elle aussi à l’âge de 27 ans, le 4 octobre 1970 à Los Angeles.

James Douglas Morrison leader du groupe The Doors de 1965 à 1971, connu sous son surnom “Jim”, est né le 8 décembre 1943 à Melbourne en Floride et décédé le 3 juillet 1971 à Paris. Il décède de ses excès de drogue à l’âge de 27 ans.

La liste ne s’arrête pas ici, plusieurs noms oubliés ont aussi rejoint le club des 27

Kurt Cobain chanteur et guitariste du groupe Nirvana, né le 20 février 1967 et décédé le 5 avril 1994 à Seattle.

Alan Wilson, excellent harmoniciste et solide guitariste a accompagné le vétéran bluesman Son House sur son album Father of the Blues et a aussi enregistré un album avec le légendaire bluesman John Lee Hooker, qui le présente comme le meilleur harmoniciste de la planète. Dépressif, il succombe à une overdose de drogue, il avait 27 ans.

Récemment, le 23 juillet 2011, la chanteuse “Amy Winehouse” est retrouvée morte dans son appartement à Londres. Plusieurs estiment qu’elle rejoint aussi le club des 27.

Hasard direz-vous, les deux points communs de ces décès sont les drogues et 27 ans.


 

3.Les cité d'or

Tant qu’elles n’auront pas été retrouvées, les cités d’or resteront un mythe qui continuera de faire rêver aventuriers, explorateurs ou chercheurs de trésors. La légende naquit avec la découverte de l’Amérique en 1492 par les conquistadors assoiffés de nouvelles richesses.

Il est certain que la croyance aux différents mythes des cités d’or s’est propagée et amplifiée au fur et à mesure que les conquistadors découvraient de nouvelles régions, de nouvelles villes, parfois très riches. Francisco Pizarro négocia la liberté du dernier empereur Inca contre une rançon de six tonnes d’or qui finit par être payée, ce qui fit grand bruit jusqu’au trône d’Espagne et même au-delà.

 

Si les Incas ont pu payer une telle rançon, dès lors comment ne pas se laisser aller à imaginer que leurs richesses devaient être colossales. Un autre fait marquant, Ernan Cortez découvrira Tenochtitlan, la capitale des Aztèques au début du XVIième siècle. Là il s’emparera d’un immense trésor, le quinto real qu’il expédiera immédiatement en Espagne. Tous ces hauts faits suffiront à convaincre le trône d’Espagne que le nouveau monde regorge d’innombrables riches.

Quantité d’expéditions seront entreprises pour renverser les civilisations Aztèques, Mayas et Incas et ainsi s’emparer de leurs territoires et de leurs richesses. Ce sont des évènements historiques tels que ceux-ci qui permirent aussi aux mythes et aux légendes parfois les plus folles de voir le jour.

Cibola :

C’est à partir de 1539 que le mythe des cités d’or va prendre de l’ampleur avec l’expédition mise sur pied par le Vice-roi d’Espagne, Antonio de Mendoza. Des rumeurs avaient été rapportées de l’existence de villes aux richesses infinies situées dans le nord de la Nouvelle-Espagne. Mendoza tentera de retrouver ces richesses méconnues en envoyant le moine franciscain Marcos de Niza pour une expédition de reconnaissance. Marcos de Niza une fois sur place enverra plusieurs équipes de reconnaissance qui recueilleront les récits des populations indigènes mentionnant effectivement l’existence de cités très riches qui auraient été situées dans la végétation dense de l’actuel Nouveau-Mexique. Marcos de Niza pensa alors qu’il s’agissait des sept cités mythiques de Cibola.

De retour en Espagne, le moine franciscain fit part de son récit au Vice-Roi Mendoza qui fut séduit par la perspective de s’enrichir. Sans perdre de temps, il organisa une seconde expédition qu’il confia cette fois au commandant Francisco Velasquez de Coronado. Dès 1540, il prit la route vers les Amériques avec de nombreux soldats et le franciscain Marcos de Niza qui lui servit de guide. Cette expédition n’avait plus le caractère pacifiste de la précédente, il s’agissait cette fois d’une opération militaire. Une fois sur place, après d’intenses campagnes d’explorations de plusieurs mois, le commandant Vasquez de Coronado commencera à mettre en doute les récits du moine Marcos de Niza.

L’immense soif d’or des Espagnoles mais aussi le fait qu’ils ont parfois découvertes d’anciennes cités perdues dans la jungle donneront naissance à d’autres mythes comme celui de l’Eldorado ou de la légendaire Paititi.

L’Eldorado :

De l’espagnol el dorado : le doré. Il s’agit d’une cité mythique réputée regorger d’or. Cette légende existait depuis longtemps auprès des peuples de la région de l’actuelle Colombie. Elle fut ensuite relayée et amplifiée par les conquistadors espagnols qui ont toujours cru aux mythiques cités d’or. De nombreuses expéditions seront entreprises en Amérique du Sud entre le 17ième et le 19ième siècle par différents explorateurs. Certains chercheront l’Eldorado au Brésil, d’autres iront vers le Venezuela ou la Guyane, aucun d’entre eux ne la découvrira.

Paititi :

Ou Gran Patiti, une cité d’or légendaire issue du mythe Inca. Paititi aurait été située dans l’actuel Pérou ou la Bolivie, sur le versant oriental de la cordillère des Andes, ou encore dans la forêt amazonienne péruvienne, elle aurait servi de ville refuge aux derniers rois Incas et à leur peuple. La légende laisse penser que les Incas y auraient caché leurs immenses trésors afin de les protéger des pillages et exactions commis par les conquistadors espagnols.

Le mythe de Paititi prend naissance avec la mort d’Atahualpa, roi Inca qui régnait au moment de l’arrivée des conquistadors. Toujours selon la légende, le roi Atahualpa aurait d’abord entretenu de bonnes relations avec le conquistador Francisco Pizarro (1476 – 1541) mais avec les temps, l’avidité en or de l’espagnol devient de plus en plus grande si bien que le roi Atahualpa finit par refuser de continuer de l’approvisionner. Pizarro finira par capturer Atahualpa et demandera à son peuple une rançon de six tonnes d’or qui lui sera remise. Malgré cela, Pizarro essayera de savoir auprès de son prisonnier ou se trouvent toutes ses richesses. Atahualpa ne dira rien, il finira par être exécuté en 1532 par Pizarro à l’issue d’un procès expéditif.




4. Le Sansit, diamant jaune

Le Sancy est un diamant jaune pâle de 55,23 carats, découvert en Inde probablement au XVe siècle. Un livre pour enfants publié en 18871 en fait le premier diamant taillé porté par un prince, Charles le Téméraire. Ce dernier le perd à la bataille de Morat en 1476. Vendu un florin par le soldat suisse qui le trouve, il passe de main en main jusqu'au Portugal, où en 1489 il est recensé dans les joyaux du roi.
 




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